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L'album de maturité

Assurement l'album de la maturité pour Alison Goldfrapp. Un concentré de pop folk aux sonorités très rétro et nostalgiques.
A la première écoute il est difficile de capter cette ambiance délicate mais au fur et à mesure l'album se dévoile et la voix de la belle anglaise se fait de plus en plus proche de plus en plus belle et évocatrice.
Alison emprunte presque la voix de Kate bush à certain moment tandis que les violons de "Colone cerrone Houdini" rappelle Morricone. Un coté très Air également, ceci dit je n'aime pas les comparaisons, et inutile de faire allusion au premier album, la sauce est bien différente au niveau des textures, ici bien plus dépouillées et subtiles.
C'est assurément un disque qui ne peut marquer la musique electro (et qui pourrait prétendre à cela?) puisque il ne s'inscrit pas réellement dans un tel registre. La force de l'album tient dans son atmosphère, celui d'un printemps fleurissant, de l'enchantement, des premiers rayons de soleil, du renouveau, du rêve... et les morceaux tiennent la route d'un bout à l'autre sans perdre leur force. Je suis déjà fan de toute cette ambiance, je le lis comme un livre de conte qu'on s'apprête à lire le soir.
On est loin, très loin de Supernature, on a l'impression de voir une Alison grandir au fur et à mesure des albums. La mélancolie de l'enfance pour Felt mountain, une adolescence tourmentée et sulfureuse pour la suite et là voilà adulte et peut être plus sincère ici, les morceaux mettant essentiellement la voix au premier plan tandis que les rythmes s'effacent un peu plus.
Un reproche? Oui! C'est trop court.

Un album intime, sincère, positif qui mérite quand même d'être écouté attentivement et pas à la hâte s'il vous plait ; après c'est Goldfrapp : on aime ou on aime pas.

16-06-2008 - Winter Gianni

Encore de la pop !

Rien de bien nouveau sous le soleil de Goldfrapp. Le moins que l'on puisse dire est que cet album ne dépareillera pas avec les deux précédents. C'est à dire de la pop bien fichue avec des morceaux qui comme dans Supernature fait penser à un tas d'autres groupes différents le tout un peu moins emballé (en termes de rythme) que le dit Supernature. Donc voilà, si on a aimé Supernature et Black Cherry, c'est sûr que ce Seventh Tree est une bonne affaire. pas sûr que ceux qui ont aimé Feltmountain s'y retrouvent... En ce qui me concerne cet album ne me laissera pas un souvenir impérissable.

16-03-2008 - Chauchiche

Seventh tree - la suite de Felt Mountain

Supernature charmait par un style particulier et très électro, avec Seventh Tree on se retrouve dans une atmosphère plus calme, plus envoutante, proche sur certains points d'un trip hop - pop rock du style de metric avec Caravan girl et Happiness.
Le premier single A&E met de bonne humeur par une mélodie simple mais efficace. Eat Yourself marque par un son propre au trip hop de Goldfrapp. Pour le reste, il s'agit de moments suaves avec Some People , Road to somewhere et It's not over yet, Clowns fait penser à Katie Melua sur certaines notes et enfin Cologne Cerrone Houdini nous replonge dans une sorte "d'Utopia".

Bref comme le dit Sugarsucker, cet album ne marquera pas l'histoire de la musique électro mais il est de ces albums qu'on ne se lasse pas d'écouter et qui nous plonge dans une atmosphère agréablement particulière sans qu'il y ait un seul titre décevant, et cela devient rare.

19-02-2008 - LCayn

Folk Champêtre, quand tu nous tiens !

Après trois ans de longue absence, après un Supernature grandiosement dansant, le duo de la belle Alison Goldfrapp est de retour. Et il faut croire qu'il s'est lassé des rythmes disco sulfureux des deux derniers albums puisqu'avec Seventh Tree on se retrouve plus proche d'un Felt Mountain que d'un Black Cherry. Plus organique qu'auparavant, à la première écoute Seventh Tree déroute, puis charme par ses ambiance calmes, lumineuses, oniriques et champêtres. "A&E", premier single, enchante l'auditeur par son atmosphère extatique, "Litte Birds" le fait planer, "Hapiness" lui injecte une dose de bonne humeur et de joie, et le reste de l'album qui ne le fait pas redescendre jusqu'aux dernières notes de "Monster Love".
Un très bon retour qui, s'il ne marquera peut-être pas la musique électronique de façon générale, marquera sans aucun doute les fans de Goldfrapp.

04-02-2008 - Sugarsucker

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